jeudi 30 novembre 2017

Le manifeste des 123

Par Ginette O'Crassie

Chaque 25 novembre avec la « Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes » le ministère du marketing féministe nous assène ce mantra :
 « Une femme a été tuée tous les trois jours par son partenaire ou ex-partenaire en 2016 » 
Déjà si elle a été tuée tous les trois jours c’est qu’elle n’était pas morte les deux premiers, ou qu’elle a ressuscité deux fois, ce qui est quand même une merveilleuse nouvelle.
Et qui dit qu’elle ne ressuscitera pas une troisième fois, comme la Décence, la Réserve et la Pudeur qui viennent de réapparaître miraculeusement sous les dessous des dames, alors qu’on les croyait définitivement remisées au rayon des vieilleries patriarcales ?
On les a revues de nouveau, un petit peu défraîchies peut être, mais fièrement exhibées sur les étals de la grande braderie féministe de la Dénonciation des Gorets, par de petits cochonnes qui les valent bien.

Nous savions que l’on pouvait redevenir vierge par hyménoplastie, opération consistant à se faire recoudre un hymen flambant neuf, mais nous ignorions que l’on pusse se repuceler spirituellement, que la Vertu pouvait repousser comme les poils pubiens.
C’est chose faite désormais, les hardeuses arrivistes se sont muées à l’arrivée en harcelées.

Il faut donc garder espoir dans la résurrection de la chair, et croire que parmi les 123 victimes statistiques, un bon pourcentage revivra, quand les mortes de la rumeur deviendront la rumeur morte.
Je puis déjà, et c’est une note d’espoir, vous affirmer en tant que femme, qu’elle est déjà morte en moi, cette sourde rumeur, avec les voyages sur la lune, les tours jumelles, le réchauffement climatique et tout le bataclan.

A l'occasion de cette commémoration nous avons appris que ce « féminicide » causé par le « patriarcat  »,  serait plus précisément l’oeuvre du « blantriarcat ».  Car fidèle à son origine le féminazisme a toujours désigné à la vindicte les seuls Mâles Blancs ainsi que les Old Dead White Males, c’est à dire toute la civilisation européenne.
Tant il est vrai que ceux qui ont inventé l’obstétrique, la gynécologie, la pilule, les serviettes hygiénique, l’amour courtois et l’égalité des sexes, méritent de périr par où ils ont péché.

Un homme blanc, un sous-chien, qui adresse la parole à une passante est un ignoble harceleur. Par contre, après le tsunami d’agressions sexuelles de Cologne, la réponse maternelle de la gynécocratie au pouvoir fut d’offrir une aide pédagogique, par la publication d'une soorte de Guide du Biroutard  pour apprendre aux migrants a bien niquer les blanches, avec leur consentement.

Illustration du Guide du biroutard destiné aux migrants


Cette causalité diabolique blantrirarcale nous interpelle au niveau du vécu. Doit on ranger la totalité des femmes annuellement et conjugalement trucidées dans la nomenclature du « féminicide » ?
Et non des erreurs statistiques et compréhensibles de l'apprentissage du Vivre ensemble ?
A moins que ce ne soit la Justice immanente ?
 Voici donc une liste litigieuse d’épouses ou concubines, prise sur une période de 5 ans de 2001 à 2011. Il y en eût beaucoup plus du même genre, mais la presse tait généralement ces actes sinon dissimule les identités.  (Merci à Hervé Ryssen pour le difficile travail d’investigation qu’il a réalisé de 2001 à 2011, et dont est tiré cet inventaire macabre.)

En Avril 2004, à Pontoise Martine, 42 ans, est éventrée par son compagnon Samir M., tandis qu’à Sartrouville ce sera Nadine Cuissard, 41 ans, qui sera poignardée par son petit ami Abdelkrim Bachiri.

En Septembre 2004, à Montereau Virginie 32 ans est précipitée du quatrième étage de son immeuble par son compagnon, Abdelkrim.

En Janvier 2005 à Mareuil-lès-Meaux en Seine-et-Marne Maryse Louvet a été découpé en morceaux par Driss Sajdi son cher et tendre.

En Juin 2005 à Champigny, Mélodie Chouquet 20 ans a été tué par son amant Mangesh Raggoo.

En Janvier 2006, au Mans, Élisabeth Debeury, 31ans, succombe aux neuf coups de couteaux administrés par son compagnon Djamel Haddo.

En Mai 2006, à Saint-Quentin-en-Yvelines Katja Slokan  25 ans, est poignardée à seize reprises par son ex-petit ami, Majid al Majid qui ne supportait pas la rupture.

En Septembre 2006, en Seine Saint-Denis Muriel Gosse, 26 ans, est tuée par son ex-compagnon, Djamal Boukhetala.

En Avril 2007, à Saint-Herblain, Sophie Gravaud 23 ans, est tué par son amant RamizIseni, cependant qu’à Toulouse Mélanie Rodrigue 26 ans, sera rayée de la liste des vivants par  les 51 coups de couteau rageurs portés par son compagnon Mehdi Fekir et qu’à Saintes Jennifer Charron, 21 ans, est brûlée vive par son ardent soupirant Abdelaziz Seridi.

En Août 2008 à Maisons-Alfort, Marine Truden 22 ans, est égorgée par son amoureux Kamel Mouzaoui.

En Décembre 2008 à Marseille, Cécilia 21ans est tuée par son concubin Mounir Tinouiline

En Janvier 2009 à Cergy-Saint-Christophe, Caroline F., 50 ans, succombe aux 25 coups de couteau que lui portera son petit-ami Rashid M..

En Février 2009 à Dammarie-les-Lys, Priscilla 23 ans est étranglée par son compagnon Mohamed Jelassi.

En Juin 2009 à Montataire, dans l’Oise Laetitia, 24 ans, est poignardé par son compagnon, El Miloud Latrach

En Décembre 2009, à Bordeaux Nadya a eu le crâne fracassé par son sigisbée, un Angolais de 22 ans dont la presse taira le nom.

En Janvier 2011 à Monéteau, dans l’Yonne, Angélique Grossier , 28 ans, est tuée à coups de couteau par son amant Mohamed Es Salmy.

En Juin 2011, à Frouzins, Élodie Despons, 23 ans, est étranglée par son bien-aimé Tarik Barrahoui.

Par contre en Novembre 2007, l’assassinat d’Anne-Lorraine Schmitt 23 ans, dans le RER D, de 34 coups de couteau portés par le Turc Thierry Devé-Oglou ne saurait en aucune manière faire litige, car les deux voyageurs ne semblaient pas intimement liés.

Il en est ainsi pour la tragédie de Douchy-les-Mines en avril 2009.  Audrey Verpoorte 18 ans tuée d’une balle dans la poitrine par Ahmed Assous ne saurait rentrer dans ces statistiques du féminicide amoureux.
Bien qu’elle ait été abattue sur le corps de son compagnon Xavier Dubray lui-même tué par Assous d’une balle dans la tête, le mobile retenu ne sera pas un drame sentimental.
En réalité, tout à leur empressement de venir présenter leur nouveau-né, le petit Cyprien âgé de 17 jours, à leur oncle et tante, Xavier s’était garé précipitamment devant la maison du voisin, l’irascible Assous. Erreur fatale. Revenu à son véhicule 20 minute plus tard, il constate que les quatre pneus sont crevés. Il sonne chez Assous et celui ci lui tire à bout portant une balle dans la tête avec un fusil de calibre 30 en criant Allouah Ouaquebare ou quelque chose d’approchant.
C’est ainsi que les autorités ont déclaré qu’il s’agissait « d’un problème de stationnement ».

Il vaut mieux s’arrêter là.

Article accessible sur E&R, ici 


mercredi 25 octobre 2017

Élémentaux pour l'hiver

(élémentaux : esprits qui peuplent les quatre éléments et exercent une influence sur l'homme... et la femme.)

Le demeurant masculin porte sa femelle au pinacle. Cependant la féministe rabaisse le mâle comme une espèce inférieure.
Voila donc appariés un Ange qui descend du septième ciel avec un abruti qui descend du singe.
— Quoi, les deux simiesques imbéciles ne seraient pas assortis ? Par quelle erreur de la nature ? Par quel prodige ?

Leur nature véritable et leur véritable rapport ont pourtant été établis par Charles Baudelaire :

 La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide 
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ; 
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide, 
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout. 

 Tout est magistralement dit, et en si peu de mot.

 C'est sans nul doute ce gazouillis du ruisseau dégoulinant vers l’égout que j’entendais en fond sonore en lisant, au mois d’août 2016, le dossier sur le féminisme du prestigieux périodique qui en 1975 m’a fait découvrir Julius Evola ?
 Par Saint Aristophane ! Titre :
"Halte au féminisme punitif. Les réponses d'Eugénie Bastié, Elizabeth Lévy et Pierre-AndréTaguieff !"
"Féminisme punitif", pourquoi il en existe un autre ?
Mais oui, tout le monde porte son petit féminisme à soi, son féminisme portatif, qui ressortit à la petite opinion privée qu’il s’est bâti sur une ou sur les femmes en général. Dans féminisme il y a féminin c'est donc qu'il doit contenir une part aimable n'est ce pas ?
Il y aurait donc une chose-en-soi féministe, qui  existerait en tant que substance idéelle en dehors de toute déterminations trivialement réelles.
Le féminisme réel, celui qui se produit, a pourtant a grandement montré sa figure. Mais ça ne sert de rien, on continue de prendre le mot pour la chose.

Ces journalistes ont superbement ignoré Soral, Zemmour, Durandal ou bien votre serviteur, tous les vrais antiféministes,  pour s'extasier devant les sottes pauvretés de l'Elizabeth Din ou de la Bastié. Et pour ramasser les scories talmudiques d'un Taguieff !
Dans une revue qui naguère se réclamait de Julius Evola !

Même s’il reste-t-il quelques éléments utilisables dans cette revue jadis évolienne, aujourd’hui éolienne, son aimable brise consensuelle la déposera, telle une feuille morte, sur les tables des salles d’attente des dentistes et des gynécologues, près de Valeurs actuelles et du Figaro madame.
 C’est manifestement le vœu des con-sensuels rédacteurs.
 D’ailleurs ce sont tous des cinéphiles, cela dit tout.

 Quand j’appris par le service presse de Kontre Kulture que mon Enfer de Don Juan avait été envoyé à certains de ces journalistes, (dits de « la mouvance » dans mouvance il y a mou) je suis tombé à la renverse !
 Que pourrais-je dire à ces cinéphiles, à ces philistins, à ces Sganarelle de sens rassis ?
 Ceci peut-être : — Messieurs, vous ne connaissez pas votre féminisme. Ni dans son essence ni dans sa naissance. Vous ignorez sa cause matérielle et sa cause formelle. Vous ne comprenez ni la phylogenèse des féministes ni la généalogie de leur réussite, et plutôt que de vous fournir chez Taguieff ou chez l’ex-mademoiselle Bastié, essayez un peu de Julius, qui sait, il pourrait vous apprendre quelque-chose, à commencer par votre médiocrité.

 Pourtant l’abjection du fondement féministe est aussi lisible dans ses prises de position que sur les traits repoussant de trivialité des ministres du culte.



 L’antiféminisme est vraiment la pierre de touche du métal masculin.


lundi 28 août 2017

Gestapo féministe

Voici un extrait video réalisé au parlement de Hambourg, qui montre la physionomie du féminisme agissant.  La hideuse expression de ce pouvoir. Voyez ces sinistres  gueules  ! Voyez la gueule réelle, la réalité abjecte du pouvoir gynécocratique. 




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Dans une autre video, censurée un peu partout, on peut voir l' intervention de la même docteurE Stefanie Von Berg, députée Vert de gris, chienne de garde de la Gestapo féministe, qui appelle à l'accueil de millions de "migrants", ett qui se félicite ouvertement de la disparition du peuple allemand.
 “Notre société va changer. Notre ville va changer radicalement. Dans 20 ou 30 ans il n’y aura plus une majorité d’allemand. C’est ce qui va se produire; c’est le futur ! Et je veux être très claire ! C’est une bonne chose !”   
Das its gut so ! Éructait l'abjecte Goton teutonne de sa voie gutturale !







mercredi 19 juillet 2017

La Carmen de Félix

 Une imposture au service des impuissants par Marion Palépédès 


À défaut de prendre ses filles pour maîtresse, Félix N. fait de ses maîtresses ses filles. C'est lui qui le dit, je cite : « Inversant les mœurs de la Tribu où l'on prend ses filles pour amantes, je fais de mes amantes, religieusement, mes filles » [1]
Derrière le jeu de mot sur les mantes religieuses, aux grandes pattes antérieures repliées prêtes à bondir sur les malheureux petits mâles heureux, qui ne voit la griffe de l’antisémillantisme sémillant à induction de cent-mille volt, et même plus précisément de volt’terre ?

 De toutes ses lolitas, celle qu’il préféra fut Carmen X., une petite anglaise de Birmingham, et qui signait Carmen Aryen par goût pour les sonorités aryennes, à défaut de sororité, cet album photographique de nazillones factices mais d’actrices pornographiques réelles.

 Mais cette petite Teigne particulièrement teigneuse, frottée de littérature, et qui s'essayait au pamphlet, ne fut pas comme les pseudo-sœurs aryennes une fiction de la Toile !
Non dépourvue d’une espèce de talent pamphlétaire, du moins de la férocité idoine à l’exercice, car elle a été à l'école d’un des plus grands maître, elle ne brillait que dans les attaques ad hominem car elle n’a jamais pu s’élever aux idées générales, ni à la moindre conception un tant soit peu élevée.

Elle s'en prenait donc nominalement aux autres femmes, sans distinction de sexe, ni d'orientation, et c'est à cause de l’espèce de sa race, que ces maudits machos ont beau jeu de dire que les « gonzesses » sont comme les épiciers, qui détestent l’épicier d’en face mais défendent avec rage l’Épicerie. [2]

 Elle fût la seule que Félix N. ait appelé « ma disciple dissipée préférée », qui serait selon lui « pourvue du génie de l'Imitation, ce qui n'est pas donné à toutes ».
Aussi aimable dans la louange que dans l’invective, on voit. Avec un laudateur pareil plus besoin d’insulteur.

Il y a quelques années, cette petite ineptie vivante s’est d’attaquée à une Peintre de renommée nautique, en des termes débordants d’ignominie, éclaboussant à l’entour toutes les femmes artistes , car elle haïssait sans discernement toutes les ex de Félix N., même les plus fugaces, sa jalousie atteignant parfois au sublime:

Sans doute, en cette occurrence, Félix N. a-t-il désapprouvé les déluges de fiel de sa protégée, mais en des termes qui laissent dubitatif quant à la sincérité du reproche. «  La vilaine traîtresse psychopathe, qui veut laver par la satire rétrospective mes errements satyriasiques, et balance à grands seaux ce qui fut susurré sous le sceau du secret. »

En fait, derrière l’aquarelliste en col bleu, la Carmen visait toute la bonne bourgeoisie de Province, et les institutions traditionnelles encore debout, comme la Marine nationale et le Clergé, et d’une manière générale attentait à la pudeur des vraies bonnes femmes.
Car elle venait des bas-fonds, en conservait un fond de bassesse et concevait une haine des femmes distinguées digne des sans-culottes, que n’aurait pas renié l’infâme misogyne de Ferney.
Un exemple entre mille :  en rajoutant sur la misogynie de son mentor, elle a osé ajouter foi aux dires de Casanova, concernant le supplice de Damien, qui a tant fait souffrir notre Bon Roi, le pauvre.

En effet Casanova prétendit que les femmes de la noblesse et de la bourgeoisie s’étaient arrachées à prix d’or les meilleures places, fenêtres et balcons, pour se délecter du supplice inhumain infligé à ce brave garçon livré aux tenailles, au souffre, au plomb fondu, et aux écartèlements interminables, tourment qui, je l’ai dit ont mis le malheureux Roi à la torture.
Je sais que ce fait est attesté par beaucoup d’historiens, comme J.C Petifils : « Les femmes étaient venues en grand nombre dans leurs plus beaux atours. Les fenêtres se louaient à prix d’or. »
Mais pas par moi, or je suis la seule !

Car on ignore ce fait : l’histoire de France fut écrite par des machistes anticléricaux, et que féminisme et jésuitisme transcendent les pseudos vérités parlementeuses.

 Une nuit on a retrouvé Carmen une balle de 38 dans la tempe, aussi morte qu'il est possible de non-être, sur le ballast de la gare de Perpignan.
Longtemps les soupçons allèrent vers Félix N, à cause d’une poésie saturnienne un peu dans la veine du poème de Verlaine dédié à feu Lucien Létinois.
Puis bizarrement les soupçons cessèrent.
Pourtant, cette poésie constitue la preuve incontestable de leur mutuelle et destructrice passion, et pour beaucoup son pénultième ver:  « Toi prête à me trahir, moi près de te tuer », celle d’un désir homicide.
Le voici, ici, en entier, pour les amateurs, s’il en est.

Si on ajoute cet autre poème bizarre, en prose cette fois, nous conviendrons que le dossier à charge s’épaissit.


Marion Palépédès

Notes
 [1] Fragrans Feminae. Post-op mignardises, P.35
 [2] Thème odieusement développé dans L'Enfer de Don Juan

Remember

REMEMBER

Carmen te souvient-il au fin fond des enfers 
 De la gare du Nord et du chemin de fer 
 Qui t’apporta un soir arrivée d’Angleterre, 
 T’en souvient-il encor, toi qui dors sous la terre ? 

 O Morte, souviens toi de la Porte d’Italie, 
Des cyprès dans nos cœurs pleins de mélancolie 
Si près d’être brisés par nos sombres querelles 
 Vingt ans déjà, combien pourtant je me rappelle !  

Quel hiver nous avions, c’était partout la grève ! 
 Moi j’aurais bien voulu que Paris se soulève ! 
Mais toi tu n’aimais pas que tout se fût bloqué 
 Je t’ai dit Viens partons, et tu m’as dit OK ! 

 O ma souffrance en bas du rapide escalier 
Dans l’attente de toi, sans pouvoir oublier 
Quel zénith de douleur y pouvait en descendre
 Changeant mon espérance en un zeste de cendre. 

 Mais toi tu descendais lentement, longue et brune 
Comme un beau clair de lune dans la longue nuit brune 
Ton sourire si doux, beau, mais un peu triste 
 Et qui pulvérisait mes humeurs terroristes ! 

 Après les premiers mots, maladroits, allusifs 
 Et ton bras dans le mien, nous quittions Villejuif.  
Dans la mini Austin, les airs de Led Zeppelin 
De nos cœurs tourmentés chassaient vite le spleen ! 

 Ainsi nous arrivions en roulant, côte à côte, 
Pour rouler l’un sur l’autre dans une chambre d’hôte 
Irrassasiés toujours, à jamais éperdus, 
L’un de l’autre affamés, l’un par l’autre perdus. 

Et puis nous déjeunions de soles et de corail 
Pour reconstituer nos forces de travail : 
 A peine hors des draps que leurs sueurs humectent 
Les amoureux transis bâfrent des pleuronectes ! 

 Et puis nous rentrions, étourdis et grisés 
Tout asphyxiés encore de nos derniers baisers... 
Que valent les baisers, que valent les caresses
Les promesses faussées d'une telle traîtresse? 

Dans la mini Austin nous roulions en silence
Au dedans de nous mêmes roulait l'ambivalence,
Toi prêtre à me trahir, moi près de te tuer;
Ah Carmen, ma Carmen, à moi prostituée !






lundi 15 mai 2017

Régis chez les poules

Il est des hommes qui n'ont pas démérité du Féminisme.
 Comme toutes les valeurs ajoutées, cette espèce d’homme se marque par une ardeur et une intransigeance néophyte.
Il serait injuste de les sous estimer : c’est grâce à leur force d’appoint que le féminisme a triomphé. 

Leur existence n’est pas une nouveauté, même si leur courtisanerie bat aujourd'hui tous les records de bassesse. Dans les temps reculés, quand sévissait à plein l' « Oppression féminine » ils étaient déjà les champions de l’Honneur féminin. Ces coqs de cours aristocratiques et de salons de cocottes, ont envoyé ad patres des tombereaux de jeunes gens,  pour "l'honneur" de Dindes titrées et turpides qui ne pouvaient donner libre cour à leurs sanglantes indispositions qu'avec un éventail. 
En nos temps rabougris, les nouvelles ganaches à panache ne sont plus des bretteurs mais ils ne dédaignent pas de tirer symboliquement l’épée contre les insulteurs.
Et comme les coqs de basse-cour ils cherchent la petite bête dans la crotte.
Ainsi l’écrivain Régis Jauffret qui sous le titre « Pénélope chez les coqs»,  dans l’hebdomadaire  Mariam  a pissé un torrent de haine misandre rarement égalé, même chez les féministes les plus décisives.

Tous les poncifs ont été mobilisés !
Nous savons que chaque jour patriarcal que Dieu fait 182 687 malheureuses succombent sous les coups de leurs conjoints !  Que le salaire de Christine Lagarde n'est qu’une aumône au regard des rétributions faramineuses des Mâles Blancs en col blanc !  Que la Parole des immenses penseuses est quotidiennement moquée par le sexisme excrété par tous les pores de la société mâchiste !  Que le clito, ce malheureux avatar, quand il n'est pas strictement excisé est nié, ce qui est presque pire ! Que l’on dît encore odieusement  Mademoiselle à de jeunes baiseuses pilulées ! 
Oui nous savons tout cela, et bien d'autres choses encore !
Mais on ne peut pas constamment pousser la tyrolienne geignarde sur le même tempo !

C'est pourquoi le grand écrivain a inventé de toute pièce, à partir de l'affaire Fillon, un récit arbitraire, en lequel Pénélope Fillon, bâillonnée, enchaînée au subalterne, privée de presse, et pressée d’oppression, se morfond dans les emplois fictifs de la cuisine et la chambre à coucher.
« Paillasson, martyre, jetée en pâture »  
il nous décrit une Pénélope soumise, contrainte au silence par un Ulysse tyrannique.
Il l'a imaginé, la pauvre, avide de confidences scabreuses, mais tenue au secret par le Tyran Fillon.
Car, n'est ce pas, la Fâme est toujours privée de la parole !  Seule s'exprime :
«  N’importe quelle voix issue d’une bouche appartenant à un corps couillu. Celle d’un chien aurait fait l’affaire pourvu qu’il soit garçon... ».
Un style qui pue de la gueule.

Le féministe voudrait que Pénélope, malgré son catholicisme, fasse de la peine au lecteur de base de Mariam : 
«  On les jette en pâture, les Anne, les Pénélope. Elles doivent se cacher, apparaître, recevoir injures, crachats, coups de bec des canards et autres coups de pied de l’âne. A la demande, elles doivent la fermer ou l’ouvrir grand pour défendre leur homme » 
Un style qui pue des pieds.

Pour montrer son originalité, le Féministe débusque des oppressions là où personne ne les soupçonnait !  Jamais on ne vit un tel gamahuchage du vieux con féministe, jusque dans les plus insoupçonnables recoins !
Cette surenchère de bave contre le mâle « au pénis fragile », cette partie de lèche féministe qui cherche à se faire passer pour un savant cunnilinctus, tourne rapidement au mucus, au glaire, à l'humeur, comme une vieille sauce tourne au gras.  Et sous les pénibles contorsions linguales le désir pathétique de plaire transparaît tellement, que nous en devenons gênés pour l’auteur.
Mâle « au pénis fragile », c'est bien là toute la question !

Le phallus faible, c'est connu, tente de compenser son insuffisance par le gougnottage.  Ce sont, nous dit la psychanalyse, les hommes faibles, narcissiques, semi-hystériques, qui compensent l’angoisse de ne plus être aimé par maman, par l’octroi du phallus à icelle.  Je n'en sais rien. Mais la mère phallique féministe se double de la mère castratrice.

Aussi la situation de ces malheureux mâles semi-castrés est ridicule : qu'espèrent ils au fond ces chiens lécheurs au corps couillu ?
Faire, malgré tout, l'affaire ?
Pauvres couillons.


(En attendant j'eusse mieux aimé voir Pénélope première Dame, plutôt que le vieux débris cacochyme)