lundi 30 mai 2016

Autrichiennes de garde !



En Autriche le FPÖ fasciste a perdu les zélections grâce à un dernier sursaut dans les maisons de retraites et les hospices.
Il semble en effet qu’en ces lieux de repos, la plupart des pensionnaires, se fondant sur leur propre avenir, aient voté par correspondance pour éviter que l’Autriche ne leur survive, et soit livrée aux Verts.

 Or donc, si la Gérontocratie fit in extremis la différence, et il s’en est fallu de très peu, de ces quelques suffrages séniles, c’est la Gynécocratie qui fournit les gros bataillons du vote Van der Bellen.

En d’autres termes, les femmes [F] ont urné convenablement, au rebours des hommes [H] qui le font encore de façon dégoûtante.
C’est ce que montre avec limpidité un sondage extrêmement détaillé réalisé par l’institut SORA.

En plus de sa détermination par sexe, cette étude cerne les configurations géographiques et socio-économiques des deux forces en présence. Car ces clivages ont pris en Autriche un caractère de pureté classique qu’aucun autre pays européen n’a aussi parfaitement atteint.
86 % des ouvriers ont voté pour le FPÖ ! 80 % des bourgeois et petits-bourgeois des centres-villes ont voté pour le parti oligarchique Vert.
Les campagnes ont massivement plébiscité Hofer cependant que les centres-villes ont massivement voté pour Van der Bellen.

Face à face donc : les Femmes, les Seniors, les Diplômés d’un côté, les jeunes mâles, les ignorants, les prolos de l’autre. Caractérisations que l’on pourrait aussi bien traduire ainsi : les Vieux, les femmes, et les plus formatés contre les hommes jeunes, les paysans et les prolétaires.

On observera également que chez F ce sont les plus jeunes qui ont voté aux deux tiers pour Van der Bellen. Cependant que chez les hommes c’est le contraire.
H et F sont tout ce qu’on voudra, sauf « complémentaires ». Ils résident en des mondes hostiles, antagonistes. Entre eux c’est manifestement la guerre. « La tendre guerre », dit Shakespeare, par antiphrase, puisqu’il va montrer qu’elle est tout sauf tendresse.
En vérité F sera toujours politiquement du côté du « mâle dominant », quel qu’il soit. Et les grands changements ont toujours été le fait d’hommes jeunes.

Ainsi le Droit de Veaute de F répond bien à l’attente de ceux qui l’ont octroyé.
En Autriche il fut promulgué par le pouvoir par imitation de la Germany sa voisine en 1918, dès le lendemain de l’armistice. L’hécatombe de jeunes mâles de la Première Boucherie fut le premier chemin des Dames.
« Il fallait bien que jeunesse mâle trépasse, puisque mourir fut ce chemin, hérissé de barbelés et de baïonnettes, qui menait à la riante clairière de votre “émancipation”. » [note]

F a toujours voté conservateur, si l’on entend par ce mot la conservation de l’ordre social existant.
Hier Catholique et Bien pensante, aujourd’hui immigrationniste et féministe, n’importent les métamorphoses idéologiques du Capital, sa ressource électorale essentielle, son invariant, sera toujours le Vote F.

Il faut dire que le thème de la campagne s’est concentré sur l’arrivée de ceux qu’on appelle « les migrants ».
Amour et accueil contre conscience politique.
Sans doute, 73,6 % des Autrichiens sont paraît-il catholiques. Et le Big Boss de Rome l’avait bien dit : « Ouvrez les Frontières » aux nouveaux arrivants, c’est-à-dire ouvrez les cuisses des rombières, puisqu’on nous a assez rabâché que ces mâles impérieux arrivaient à point nommé pour sauver l’Europe de sa dénatalité.

Parenthèse.
Personne ne remarque jamais ce changement de paradigme du Capital et de sa servante féministe, qui sont passés d’un discours néo-malthusien à un discours ouvertement nataliste. Dans les années 50-60 on décréta qu’en Europe le bonheur et la prospérité étaient menacés par un afflux de naissance.
La Pilule devint la Panacée universelle (enfin, pas si universelle que ça), qui devait guérir miraculeusement les symptômes de l’aliénation de la femme et de la pauvreté. Pour la faire avaler aux femmes on leur parla d’émancipation féminine. On se mit à leur débiter soir et matin, midi et minuit, des discours sur leur libération. Tout à coup, l’état de mère fut décrié comme l’aliénation suprême. Rien ne pouvait être jugé pire, ridicule, vulgaire, qu’une famille nombreuse Le résultat ne se fit pas attendre : chute de la Natalité dans une Europe ainsi préparée à recevoir dans son giron des populations substitutives à natalité exponentielle. Et là subitement, changement de musique. Dans l’Europe du chômage de masse, de la misère croissante : Croissez et multipliez, grouillez et vous entassez ! Fermons la parenthèse.

La religion féministe, autrement plus prégnante dans les cervelles que la guimauve papiste, allait dans le même sens d’un accueil aux migrants. Bien que leurs mœurs semi-féodales eussent provoqué un semblant de dispute dans milieux féministes, après les viols de Cologne.




Disputatio entre féministes pures et dures et alter-féministes, bien résumée par cette réponse de Dominique Baettig, psychanalyste suisse qui se définit comme « affranchi du politiquement correct ».
Question : On n’entend pas tellement les organisations féministes dénoncer ces actes qui devraient les révulser. Comment l’expliquez-vous ?

 M. Baettig : « Pour le féminisme, le problème c’est l’Homme occidental, le Père, l’abuseur sexuel de la famille, le Patron, le macho local, le collabo. Ses œillères idéologiques l’empêchent encore de voir la réalité puisqu’il ne faut pas faire le lit de l’extrême droite et surtout ne pas faire d’amalgames. L’idéologie dominante s’impose avec préjugés, autocensure, déni de la réalité qui est forcément “fasciste” ».

 Tout cela est bien vu, à un détail près. Le féminisme aurait des œillères idéologiques l’empêchant encore de voir la réalité : c’est là que gît l’Erreur de fond.
 Le féminisme n’a pas d’œillères, il est tel qu’en lui-même, dans sa nature et sa vérité.
 Pourquoi l’on n’entendit pas les organisations féministes dénoncer les actes de Cologne ?
— Tout simplement parce que la défense des femmes réelles n’est pas son objet.
 Son objet, sa vérité ultime c’est la guerre aux seuls « Mâles Blancs ».

 Dès l’origine, dès les années 60 et 70, le MLF américain s’est marqué comme l’ennemi de la pseudo-domination des mâles blancs, comme Sœur du mouvement des « minorités » opprimées.
 F est une minorité opprimée. Comme les Noirs, les latinos, les arabes, etc...
 Qu’il y ait davantage de F que de H, de Noirs que de Faces-de-craies, ça ne veut pas dire que ce ne sont pas des minorités.

 Il faut entendre en Ex-France, les sempiternelles diatribes contre le mâle blanc des perruches qui caquettent dans le gros media, se répétant les unes les autres, et qui ne font que rabâcher les dires de leurs consœurs yankees.
 Sans parler des Immenses Fâmes qui occupent des postes de premier plan :

 « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ! » couine Mme Ernotte dès son arrivée aux commandes de France Télévisions.
 C’est à dire « Tout sauf du mâle blanc », pour résumer la délicate expression d’Anne Lauvergeon l’ex-patronne d’AREVA, qui s’exclamait au « Women’s Forum » de Deauville :

 Yamina Benguigui, ministre, déclarait en 2012 à propos de l’embauche : « À qualité égale, priorité au Beur puisqu’il a eu plus d’obstacles à franchir qu’un Blanc de souche ».

 La Clito-rigide Caroline de Haas, avait fondé une liste pour les Européennes « contre les hommes blancs technos » !
 Etc., etc., on pourrait multiplier à l’envi ces déclarations. 

Appel lancé via Facebook par les Femen :
– “Marine Le Pen a appelé la population française à « faire des enfants français » face à « une immigration considérable ». Alerte ! L’épidémie fasciste se la joue MST et essaye de contaminer nos vagins. En guise de sérum, les sextrémistes Femen appellent toutes les Françaises à baiser, sucer, se faire lécher, branler, doigter, pomper, niquer par autant d’étrangers qu’elles le peuvent avant les élections européennes. On compte sur vous pour mettre plein de polichinelles de toutes les couleurs dans vos tiroirs ! Femen donne le top départ du marathon international du sexe ! La France cosmopolite vaincra la mafia FN ! FOREIGNERS FUCK BETTER

 Là est parfaitement formulé le Vrai féminisme, le seul qui se produise.
 Et il est adossé au pouvoir d’État.
 Et comme nous sommes dans le monde de l’Incarnation, cette union éternellement liée par les chaînes conjugales, du capital et de la gynécocratie, s’incarne en une figure, la pire que la France ait jamais supportée, dont l’hystérie ne fait que diffracter l’hystérie matrimoniale et dont la haine des classes salariées et des jeunes Français porteurs de keffiehs, ressemble à celle qui a frappée mortellement au Bataclan.

note
Felix Niesche, « Le Chemin des Dames », Fragrans Feminæ.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Felix,

Merci de cette analyse.
Une remarque pourtant.
Vous dîtes à propos du féminisme : "Là est formulé le Vrai féminisme, le seul qui se produise".
Je souscris parfaitement. Mais ne pourrait on dire la même chose du trotskisme et de l'anarchisme ? Existe t-il une ultra-gauche dont l'"en soi" serait révolutionnaire, quand son "pour soi" n'est que mondialisme, connivence avec le Capital et anti-communisme viscéral ? Ou bien cette dernière forme est-elle l'ultra gauche dans "sa Nature et dans sa Vérité" ?

You know what I mean ?

Amicalement,

PERRIOT

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

Of course I see, dear Perriot

Mais je dirais que pour trotskisme et anarchisme c'est exactement le contraire. Eux sont dévoyés, corrompus, décomposés.
La différence entre ultra gauche et féminisme c'est leur généalogie.
Les premiers viennent la lutte des classes, reposent sur des données réelles : la critique du stalinisme, des guerres impérialistes, du crétinisme parlementaire, etc...Le féminisme au contraire est basée sur tout autre chose.
Il repose sur une fiction un Bobard fondamental, l’immémoriale Oppression de F par H....Facticité.
Il n'est que la 'volonté de puissance' en acte d'une espèce en marge de la polarité F, les gougnottes, les femmes viroloïdes, les bas bleus, etc., ceux que Sigismund appelle "les émancipées". Leur but est "l'Envie du Pénal" comme l'a magistralement dit Ph. Murray.
Sa généalogie est strictement épuisée par la psychologie.
Et sa réussite est consubstantielle à la putréfaction du mode de production capitaliste, qui confronté à sa propre destruction, promeut tout ce qui détruit les fondations, non seulement de la civilisation humaine mais homo sapiens himself.

D'ailleurs, on peut dire que la marque indélébile de la dégénérescence gauchiste est sa validation du délire féministe.